TRANSMUSICALES 2010 : LA SELECTION STAGE INVASION (PART 2)



Chose promise chose due : toutes les deux semaines et jusqu'à la tenue du festival des TransMusicales (9, 10 & 11 décembre prochains), Stage Invasion se propose de faire le point sur cinq groupes à ne pas manquer. Petits nouveaux pour la plupart, figures incontournables de leur catégorie pour certains, voici le quintette choisi par nos soins pour cette deuxième sélection.





WU LYF
11 décembre // La Cité // 19h50



Derrière Wu Lyf (ou plutôt World Unite Lucifer Youth Foundation, nom un peu barbare et limite flippant à première vue), se cachent quatre jeunes types originaires de Manchester, et le moins qu'on puisse dire, c'est que depuis janvier dernier, ils ont su s'entourer de mystère. Règle d'or : pas de photos officielles, pas d'interviews non plus (Libération a semble-t-il sué sang et eau pour obtenir ceci), un myspace assez dépourvu d'intérêt, aucune réalisation officielle jusqu'alors, ni EP ni même single, seulement quelques chansons mises à disposition gratuitement par les mancuniens eux-mêmes ici. Bref, le point d'interrogation total. Révolutionnaire, mystique, spirituel ; voilà les trois mots qui reviennent pour décrire le groupe, et sa musique, à fortiori.
Deux raisons supplémentaires de mourir d'envie de voir ce groupe sur scène : ils aiment se surnommer eux-mêmes le Tu-Wang Gang (irrésistible), et une de leurs chansons s'intitule All The Silly Cats Keep Talking, Spitting Flowers, Spitting Blood - (si vous n'êtes pas anglophiles, faites appel à google trad).











EGYPTIAN HIP HOP
9 décembre // parc expo // hall 3 // 22h35



La plus naturellement du monde, lorsque l'on lit le nom d' Egyptian Hip Hop, on est tenté de s'imaginer que le groupe fait dans le rap, donc, avec quelques sonorités orientales qui justifieraient l'emprunt du nom du pays de Cléopâtre. Et comme tout ceci serait évidemment une réponse trop bien rodée à la question "comment avez-vous choisi le nom de votre groupe?", il n'en est rien. Egyptian Hip Hop, c'est quelques notes de clavier très années 1980, une ligne de basse à faire danser François Fillon à l'annonce de 3,5 millions de manifestants contre sa réforme, et, malheureusement, c'est aussi une voix de mec que j'aime à qualifier de "pute", c'est-à-dire horriblement mielleuse, et donc terriblement énervante, avec des similitudes à la Luke Pritchard à couper au couteau. Mais si l'on met de côté le dernier point, c'est plutôt pas mal.











RENAISSANCE MAN
11 décembre // parc expo // hall 9 // 4h15



Jusqu'ici, la sélection Stage Invasion manquait de son nordique. Quoi que mieux pour y remédier que le duo Renaissance Man ? Apparus sur la scène électronique mondiale fin 2009, les finlandais n'ont depuis cessé de faire parler d'eux, et plutôt en bien. Tout le monde se les arrache : Made To Play (le label de Jesse Rose), Sound Pellegrino (le label digital fondé par Teki Latex) ou encore Kitsuné. Il était donc bien naturel qu'ils finissent dans le grand hall des TransMusicales pour la soirée de clôture, qui fait la part belle à l'electronica.











SALEM
10 décembre // parc expo // hall 4 // 23h40



Salem (rien à voir avec le groupe de métal israélien du même nom) est un groupe bien difficile à faire entrer dans un genre musical. Véritables sorciers, les trois américains ont réussi à créer un style à mi chemin entre l'electronica et le shoegaze (oui, c'est désormais possible), avec une voix tantôt rap, tantôt métal. Je sens que vous êtes perdus, c'est normal. Le résultat est relativement inédit, parfois un peu déroutant. Mais cela promet néanmoins un concert assez mystique et pourquoi pas mythique, dans le hall 4 du Parc Expo.











A-TRAK
11 décembre // parc expo // hall 9 // 1h45



Voilà plusieurs années déjà que l'ami A-Trak, Alain Macklovitch de son vrai nom, nous fait danser en soirée, notamment grâce à ses remix assez foufous de Heads Will Roll des Yeah Yeah Yeahs, Hustler de Simian Mobile Disco, Kilometer de Sébastien Tellier, ou encore Get Em High de Kanye West, pour ne citer qu'eux.
Mais A-Trak est également derrière le combo Duck Sauce (formé avec son pote Armand Van Helden), et on peut constater qu'en plus d'être à l'origine de la mort de nos pieds à l'issue de chaque contact avec un dancefloor, notre québécois a de l'humour :




Ouais, on allait presque oublier le côté olympique de l'histoire : A-Trak a été champion du monde de DMC (Disco Mix Club) à seulement 15 ans, en 1997. Record mondial !






Et aussi :
_ TransMusicales 2010 : La sélection Stage Invasion (part 1)

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