INROCK INVASION






FESTIVAL DES INROCKS
15/16NOVEMBRE2008
Nantes



Le réveil de ce matin a été un peu dur, pas seulement à cause des excès de la veille, non non ! Mais surtout quand je me suis dis "Nom de dieu on doit publier l'article sur les Inrocks aujourd'hui !", qui en fait se traduit par "Nom de dieu si je publie pas l'article sur les Inrocks aujourd'hui, elle va m'émasculer". Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai la pression, mais comme je ne suis pas spécialement inspiré, et que la vie de mes descendants potentiels est en jeu, je ne vais pas tenter le diable (qui a tendance à émasculer les gens) et me mettre au boulot.

Mais malgré le danger planant sur ce qui fait de moi un garçon, la forme ne vient vraiment pas, pourtant je foisonnais d'idées ! J'avais l'intention de commencer par introduire le truc en racontant quelques anecdotes sur notre passage à Nantes, par exemple en décrivant ce type à l'air un peu paumé qui errait au beau milieu d'un rond point, casque de moto vissé sur la tête et carton remplie de rouleaux de sopalins sous le bras, puis ensuite j'aurais continué par quelques bons mots sur le titre du post (il a fallu creuser profond pour chopper l'idée), enchaîner par une longue tirade sur ce connard de manageur/tourneur des Inrocks qui, en plus de nous avoir fait attendre deux heures pour une hypothétique interview de Late Of The Pier (qui n'aura d'ailleurs pas lieu), nous a carrément fait chier pour une question de listes d'invités, "Revenez quand vous saurez sur laquelle vous êtes", et hop, j'avais une introduction potable !

Et puis après ça, il aurait fallu que je passe par l'inévitable review des concerts, un truc en quelques mots, assez léger. Genre, "Late Of The Pier c'était cool, mais le public était franchement pourri", ouais c'est bien ça, et puis un truc dans le style "Black Kids c'était pas mal, mais ça cassait pas trois pattes à un canard", (une expression à coucher dehors donne toujours un bon rendu). Après je pense que je me serais lancé dans une longue explication répondant au sujet "Pourquoi le concert des Foals était-il un peu décevant ?". J'aurais alors expliqué que comme ils n'avaient pas eu le temps de faire leurs balances, ils ont passé leur temps sur scène à essayer de régler leurs instruments, cassant toute dynamique au concert. Et enfin pour terminer, j'aurais très certainement parlé de la bonne surprise des Friendly Fires, qui m'ont plutôt convaincu alors que leur album m'avait moyennement emballé. C'est vrai que le déhanché fabuleux du chanteur y est pour quelque chose (ce n'est que de l'admiration, pas une révélation sur mes penchants sexuels), c'est comme s'il m'avait replongé dans ma plus tendre enfance, quand je regardais Grease avec ma soeur au moins une fois par semaine, et croyez-moi ce genre de chose marque à vie.

Je pensais alors que tout les ingrédients pour écrire un article acceptable étaient entre mes mains, mais l'espèce de gribouillage en bas à gauche de mon brouillon semblait dire le contraire. Après avoir maudit mon écriture, j'ai enfin réussi à retrouver la chose qu'il me manquait, une transition. Eurêka c'était donc ça ! Bon alors, comment en faire une belle pour vous lancer sur les interviews de Foals et des Virgins... J'y réfléchis et je vous tiens au courant.



THE VIRGINS
16NOVEMBRE2008
Nantes, Olympic

(english version)



FOALS
16NOVEMBRE2008
Nantes, Olympic

(english version)


1 commentaires:

Anonyme a dit…

et bien moi je l'aime vraiment beaucoup cette introduction.
j'ai même ris.
c'est pour dire.