PLASTIC BITCH




Je ne sais pas quel journaliste musical avait cru tenir le scoop de l'année en entendant de la bouche de Damon Albarn que "Plastic Beach serait de loin l'album le plus pop de Gorillaz", mais dans un élan de spoiler, il avait certainement oublié un mot... On a plutôt jamais vu autant de HIP hop chez Gorillaz (et même avant d'avoir la chance de pouvoir écouter l'album, c'était tout vu d'avance, quand on a appris les nombreuses collaborations east et west coast de l'ancien leader de Blur : Snoop Dogg, Mos Def, De La Soul, Bobby Womack, mais aussi british coast un peu moins connue avec Bashy et Kano).

Il est vrai que l'atmosphère de Plastic Beach est relativement différente des deux premier opus du groupe. Moins marquée pop, parfois plus lente, mais certainement pas moins entraînante. Cette diversité vient sans aucun doute du fait que cet opus est un album de collaborations, avec tous les grands noms du hip hop cités plus haut, mais la légende rock n'est pas en reste puisque Sir Albarn se paye le prestige d'inviter Lou Reed (ex- Velvet Underground, mais est-il seulement nécessaire de le préciser ?), Mick Jones et Paul Simonon (ex- Clash), et Mark E. Smith (The Fall). On retrouve également deux featurings avec Little Dragon (on ne doute d'ailleurs pas que sa participation à Plastic Beach va certainement faire acquérir au groupe suédois davantage de renommée), ainsi que Gruff Rhys, la voix des Super Furry Animals.

Ce troisième album de Gorillaz mêle ainsi les genres avec brio, comme on n'en attendait pas moins de Damon Albarn et de son acolyte de dessinateur Jamie Hewlett.



Gorillaz // Plastic Beach
8 mars // (Virgin)





Ah ouais, et Gorillaz fait même dans la collaboration non-musicale, puisque le groupe se tape le luxe d'avoir Bruce Willis en personnage principal du clip de Stylo, le premier single extrait de l'album. La classe quoi.



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