AMOUR EN FA MINEUR




On croyait Adam Green perdu. Divorcé, camé jusqu'à la moelle, ridicule lors de son concert avec Carl Barât au Centre Pompidou en septembre dernier puisque complètement déboité, wannabe-Cobra Snake avec son dernier hobby en date : la photo (ratée) de soirée made in LA avec des poules de luxe/apprenties mannequin via son blog photo, bref, pas l'ombre d'un album en préparation. Et pourtant, voilà qu'arrive à nos oreilles Minor Love. Étant donné les dernières péripéties en date du "prince de l'antifolk", on était en droit de craindre le pire.

Et pourtant, tel un chat, il semblerait qu'Adam Green retombe toujours sur ses pattes. Minor Love est tout à fait dans la lignée de ses précédents albums, Garfield, Friends Of Mine, Gemstones, et surtout, meilleur que le dernier en date quelque peu décalé par rapport à l'univers habituel du new yorkais, Sixies And Sevens. Adieu les choeurs soul et les arrangements pompeux, Green revient aux sources. Le format court est de retour (la chanson la plus longue de l'album dure moins de trois minutes), le songwritting de génie aussi, sans oublier l'humour toujours décalé et la voix délicieusement grave ; ouf, on a eu peur.



Adam Green // Minor Love
19 janvier // (Beggars)

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