NOIR C'EST NOIR, IL N'Y A PLUS D'ESPOIR




Puisque le monde entier (au moins) est désormais au courant et soucieux de son état de santé qualifié de "critique", il semble indispensable de faire un état des lieux des raisons pour lesquelles Johnny Hallyday ne doit pas mourir.


On a encore tous en mémoire la fin prématurée de Michael Jackson. Les chaînes d'info en boucle pendant huit jours non stop, Ferrari et Pujadas titrant chaque soir en une de leur JT respectif "Jackson : meurtre ou accident ?" et des millions de personnes dans le monde se mettant soudain à adorer et pleurer Bambi, qui était encore taxé de pédophile six mois avant, ça nous a tous marqué. Plus jamais ça.

On n'a pas trop envie que nos enfants aillent dans une école, un collège ou un lycée Johnny Hallyday. Encore moins d'habiter dans une rue à ce nom.

On n'a pas non plus envie de voir son crétin de meilleur pote Christian Audigier partout à la télé venant témoigner de "l'amitié qui le liait profondément à Johnny", comme il l'a déjà fait pour son autre meilleur pote, Michael.

La Marseillaise c'est vrai que c'est pas terrible comme hymne national, mais c'est quand même mieux que Que Je T'aime.

On ne veut surtout pas que les Jeunes Populaires UMP nous refassent un lipdub, sur On A Tous Quelque Chose En Nous de Johnny, cette fois.

Johnny serait bien capable de nous claquer entre les doigts le 25 décembre, tel qu'on le connait... Noël ne serait alors plus le jour de la naissance du Christ, mais celui de la mort de Dieu Johnny Hallyday.

On a assez de sosies de Johnny comme ça, et ils sont pas mal dans leur genre, donc laissons-leur l'exercice de leur métier.

En plein débat sur l'identité nationale, on n'est pas à l'abri que Sarkozy nous sorte que les valeurs de la République sont le pinard, la baguette, et Jojo. Remember : liberté, égalité, fraternité... Pour un type qui s'est barré en Suisse justement pour ne pas avoir à remplir les cases égalité et fraternité, ça la fout mal. Et puis est-ce que quelqu'un troquant son nom 100% français pour un pseudonyme à sonorité tout ce qu'il y a de plus américaine rentre dans les critères de Sarkozy, Besson et compagnie sur l'idée de ce qu'est "être français" ? Telle est la question.

Enfin, la mort de Johnny Hallyday aurait des conséquences économiques graves : L'Oréal, Gemey, Estée Lauder et tous les autres fabricants de cosmétiques verraient leurs ventes de fond de teint chuter de manière sans précédant ; le nombre de dépressions et de suicides augmenterait en flèche, ce qui conduirait à un taux de chômage jamais vu ; et un jour de deuil national serait décrété, ce qui induirait quelques milliards d'euros en moins pour le PIB français.


Non, vraiment.
KEEP JOHNNY ALIVE.

2 commentaires:

Benoît a dit…

On peut ne pas aimer Johnny. Je l'apprécie pas vraiment non plus. Mais s'il vous plait ayez au moins des arguments un peu moins stupides que les vôtres ! Merci.

MARION L. a dit…

Sachez que nous abordons l'actualité, musicale ou non (ici, considérons qu'elle ne l'est pas), tantôt avec second degré, tantôt avec ironie. Merci.