QUAND TOM CRUISE CHIALE, C'EST POUR DE FAUX

Ce n'est plus vraiment un secret désormais, le groupe l'a lui-même annoncé très officiellement sur son site internet il y a plusieurs jours : les Rakes se séparent.




Plus ou moins connus dans l'hexagone grâce à l'utilisation de leur tube Open Book dans une publicité pour promouvoir un bouquet de télévision par satellite, The Rakes était l'un de ces groupes auquel, ce qu'il est commun de nommer le "grand public", était familier (au même titre que Franz Ferdinand avec Take Me Out, Gnarls Barkley avec Crazy, ou plus récemment Peter Bjorn and John avec Young Folks). Un groupe à une chanson, somme toute.

Mais nous ne sommes pas le "grand public" et nous savons que les Rakes étaient bien plus que cela. Ils étaient arrivés comme une bouffée d'air frais en 2005 avec leur rock aux accents parfois punk et l'album Capture/Release comprenant sa floppée de bons morceaux : Strasbourg, Retreat, 22 Grand Job, We Are All Animals, et on pourrait en fin de compte citer tout l'album. Ils avaient su passer l'épreuve souvent fatale du deuxième album avec brio, en innovant et en devenant paradoxalement plus pop et plus drôles sur Ten New Messages (et des paroles comme "the world was a mess but his hair was perfect" ou "like when Tom Cruise cries : it's all lies"). Ils nous étaient revenus en mars dernier avec leur troisième opus, Klang, sorte de retour aux sources à un rock plus brut, plus rapide, plus excitant.

Octobre 2009 : les Rakes s'en vont comme ils étaient arrivés ; sans prévenir, mais pas sans avoir été remarqués.

1 commentaires:

Chloë a dit…

RIP the rakes.