GÉMEAUX

L'été est souvent favorable à la fleuraison de groupes américains appartenant à une scène dreampop en pleine expansion. On se rappelle de l'émergence de The Pains Of Being Pure At Heart l'année dernière, par exemple. La dernière recrue de qualité en date s'appelle Jack Tatum, ou plutôt Wild Nothing, du nom de son projet, et signe l'un des albums incontournables de l'été avec Gemini.




Difficile après avoir écouté cet album de croire qu'il ait été entièrement enregistré par un seul et même homme, à savoir celui qui se cache derrière le pseudonyme Wild Nothing, Jack Tatum. C'est pourtant le cas. Si certains soulignent les quelques faiblesses propres au jeune âge (21 ans) et au peu d'expérience musicale de l'américain (facilité des productions, une certaine naïveté dans l'écriture), l'efficacité pop de ses compositions apparaît pourtant incontestable. Gemini possède bel et bien un potentiel mélodique rare ; les titres Live In Dreams, Summer Holiday, O Lilac, My Angel Lonely ou encore Chinatown en témoignent avec brio.

Les mélodies, portées par des synthés et un son clair des guitares, redonnent la fraîcheur jusque là manquante à cet été pressentit pour être caniculaire du début à la fin. En plus de nous gratifier d'un sentiment de liberté et d'insouciance plus qu'appréciable, la musique de Wild Nothing n'est pas sans rappeler quelques groupes à qui l'on doit aujourd'hui tout un pan de la musique pop, à savoir les Cocteau Twins (sur Drifter), voire The Cure (Gemini).

Gemini offre donc une dreampop insouciante et éphémère, mais pourtant intense, bref, les adjectifs avec lesquels on espère tous décrire un été idéal lorsque l'heure de la rentrée aura sonné.



Wild Nothing // Gemini
25 mai // (Captured Tracks)









1 commentaires:

Chloë a dit…

Grand merci pour nous avoir fait découvrir Wild Nothing