MIEUX QUE LE PLAN DE RELANCE DE SARKO, IL Y A LES TRANS


TRANS MUSICALES - JOUR 1
JEUDI4DECEMBRE


Le moins que l'on puisse dire, c'est que ces 30e TransMusicales ont démarré en fanfare.

Tout d'abord, on s'excuse, parce que cet article aurait dû être posté en direct du hall médias des Trans hier soir, seulement un problème de connexion internet dans l'espace média aura eu raison de nous.



La soirée a commencé fort avec Jay Reatard. Le moins qu'on puisse dire c'est que le monsieur (quoiqu'en fait je ne suis pas sûr que ce soit "un" mais plutôt "une", enfin d'après le chanteur de Cage The Elephant ce serait une fille... allez savoir) avait la pêche. Et vas-y que je te secoue ma chevelure digne de celle d'un Led Zeppelin en 1971, dans tous les sens, et que j'essaie de mimer des cercles avec. Bref, un bon hard rock pour entamer ce festival, ça fait du bien.

Ensuite sont montés sur scène Cage The Elephant dans le hall 4. Sans tarir d'éloges, ça a été LE concert de la soirée (et, en ce qui me concerne, je pense que sur les trois jours il sera très très difficile de faire mieux tellement c'était BIEN). Les Elephants étaient en effet très en forme, et leurs guitares aussi. Le set se déroule sans fausses notes, la performance de showman du chanteur Matt Shultz en ferait presque pâlir Howlin' Pelle des Hives, c'est dire. Ils reviennent en rappel pour Free Love, et le chanteur, torse-nu oblige, commence à nous demander si on connait Iggy Pop. Pendant ce temps le bassiste entame un ligne de basse et on se dit "Non... non c'est pas possible." Et si, c'est possible. I Wanna Be Your Dog des Stooges pour conclure le concert. Probablement une des meilleures du set, le public est littéralement fou, des "so messed up I want you here" par centaines, des têtes secouées à la façon du guitariste de Jay Reatard et de larges sourires sur les visages. A la fin de la chanson, le chanteur se prend d'escalader toute la structure de métal sur laquelle sont fixés projecteurs et câbles en tout genre. Il monte à 5, 6, 7 mètres de hauteur, puis redescend un peu à 2 ou 3 mètres, fait signe au public qui se trouve alors en dessous de lui... et saute. Vous auriez vu la tête de la dizaine de types de la sécurité qui s'était ramenée en vitesse, lors du saut, ça valait son pesant de cacahuètes comme dirait l'autre. Je pense qu'ils ont jamais eu aussi peur de leur vie, les pauvres.



Après il y avait The DeathSet. THE MOTHERFUCKING DEATHSET, même - puisqu'ils n'ont pas arrêtés de nous le répéter en interview et pendant le concert. Même quand il sont passés en live à Tv Rennes, il me semble qu'ils l'ont dit. D'ailleurs, c'étaient un peu des gros connards prétentieux en interview, du genre rappeur de la West Coast, limite il manquait les diamants et on y était. Quoique, même des rappeurs nous auraient pas demandé quinze fois où ils pouvaient trouver de la bière ou de la vodka, ou n'importe quoi d'alcoolisé... Mais bon, leur concert n'en a pas pour autant été moins bon. De bons gros riffs, un style allant du garage au punk en passant par le hard rock, bref, là aussi, un bon truc pour se secouer la tignasse de gauche à droite, n'en déplaise aux voisins qui se mangent des cheveux en pleine face.


Deuxième rendez-vous ce soir, ou peut-être même avant, en direct du Village des Trans en plein centre de Rennes... Ca dépendra de si on a des trucs sympa à vous faire partager ou non. Et... de si la connexion internet est sympa, elle aussi.



1 commentaires:

Anonyme a dit…

hummmm...
NO COMMENT !

Je ne me suis pas du tout sentie concernée par "si vous êtes rennais et que vous êtes partis à Paris où ailleurs pour vos études"
merci Lala, de me remonter le moral!
Enfin, je suis contente que ça se passe bien =)
zz